Google
 
Du poil sur le Web Du poil sur Alan Smithee
<body><script type="text/javascript"> function setAttributeOnload(object, attribute, val) { if(window.addEventListener) { window.addEventListener('load', function(){ object[attribute] = val; }, false); } else { window.attachEvent('onload', function(){ object[attribute] = val; }); } } </script> <div id="navbar-iframe-container"></div> <script type="text/javascript" src="https://apis.google.com/js/platform.js"></script> <script type="text/javascript"> gapi.load("gapi.iframes:gapi.iframes.style.bubble", function() { if (gapi.iframes && gapi.iframes.getContext) { gapi.iframes.getContext().openChild({ url: 'https://www.blogger.com/navbar.g?targetBlogID\x3d3383812\x26blogName\x3dTHE+ALAN+SMITHEE+PAGE\x26publishMode\x3dPUBLISH_MODE_BLOGSPOT\x26navbarType\x3dBLACK\x26layoutType\x3dCLASSIC\x26searchRoot\x3dhttps://alansmithee.blogspot.com/search\x26blogLocale\x3dfr_FR\x26v\x3d2\x26homepageUrl\x3dhttp://alansmithee.blogspot.com/\x26vt\x3d8419836695219507794', where: document.getElementById("navbar-iframe-container"), id: "navbar-iframe" }); } }); </script>
 
    

 

 

 

 

 

 

lundi 8 mai 2006

BAD DAY



Samedi après midi. Ma douce et moi nous flânons dans le centre de Nantes. Il fait beau, du fric sur le compte, la carte bleue peut chauffer...ou pas, pas de programme, l'envie et le hasard nous guident.

Nous sommes devant une vitrine et dans notre dos un son lourd claque. Je ne l'identifie même pas, on ne peut prêter attention à tous les bruits d'une grande ville en pleine journée; nous ne nous retournons pas immédiatement. Une poignée de secondes se passe et une agitation anormale semble se dérouler dans notre dos, nous tournons la tête.

Un homme d'une cinquantaine d'années est là, à 3 mètres de nous, gisant sur le sol à plat ventre. Déjà trois ou quatre personnes qui ont vu l'homme tomber viennent à son secours.
Immédiatement, le son entendu il y a quelques secondes me revient aux oreilles et je comprends que ce bruit sourd était celui de son crâne venant fracasser le bitume. Maintenant je saisis la puissance de l'impact et identifie parfaitement le claquement...identique à celui d'une noix de coco qui éclate.

Les portables ont déjà appelé les secours, un homme soulève le corps pour le mettre en position de sécurité sur le coté et apparaît le sang qui coule depuis la boite crânienne du pauvre homme. Une petite mare sombre grandit doucement sur les dalles claires de la place de la Bourse.
L'homme jusqu'alors immobile semble reprendre ses esprits mais je ne sais pas trop, je ne vois pas son visage. Ses jambes bougent mais pas très naturellement, une femme lui serre très fort la main pour le rassurer.

Je ne sais pas pourquoi mais j'ai l'impression que ce type est en train de mourir devant mes yeux, j'ai la chair de poule et très soif.
Nous n'avons, à vrai dire, rien de plus à faire ici, au moins cinq personnes qui se trouvaient à quelques centimètres de lui au moment du malaise sont aux petits soins et les secours vont arriver forcément d'une minute à l'autre.

Nous quittons les lieux abasourdis, il fait toujours aussi beau mais la carte bleue n'a plus du tout envie de chauffer...le hasard nous a mal guidé.

J'aurais beau me dire tout le reste de la journée que ces accidents arrivent régulièrement cependant voir la faucheuse balancer un coup en pleine rue à quelques mètres de soi, ça jette toujours un froid ; et surtout le son morbide de sa tête s'éclatant sur le sol ne me quitte toujours pas.