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samedi 1 juin 2002

RIONS UN PEU AU CINEMA

attention, le film qui suit vaut son pesant de pop-corn , dans la catégorie méga nanar qui coûte du pognon ; je nomme : BELPHEGOR (oh putain que j'ai bien fait de ne pas mettre 50 boules là dedans lors de sa sortie) .
ready?...GO : on retrouve une vieille momie (pléonasme?) dans les caves du Louvre. ni une ni deux un spectre rougeau (il boit?) s'échappe de la momie et virevolte dans les couloirs du musée (seul le spectateur voit le spectre, les personnages eux continuent à débiter leur texte sans se douter de la terrible menace qui point) . parallèlement, machine (Sophie Marceau) est en panne d'electricité et appele bidule-dépannage (Frederic Diefenthal) qui vient lui remettre le jus. enchantée de revoir la fée electricité dans son luxueux appartement qui fait face au Louvre , machine et sa mamie payent un coup a bidule, qui, pas débordé par son job accepte ( c'est fréquent, le mec du dépannage , il a que ça à faire : boire des coups chez vous). bref, tout s'enchaine, ils tombent amoureux (machine et bidule), découvrent des trous au sous -sol qui menent au louvre, vont faire les cons dans le musée , font la nique aux vigiles du même musée, machine se fait posséder par le spectre, mamie meurt, les vigiles aussi, le flic (Michel Serrault) enquête mollement, là je dors un peu , le Belphegor endimanché dans son beau costume noir fait des siennes, là je me rendors , ça court dans les couloirs , ça dialogue sans interêt, ça effets spéciaux pourris franco-français, je capitule .
c'est filmé avec les pieds, le réalistaeur à un sens du montage et de l'ellipse radical (on comprends rien) , les acteurs brillent dans le non jeu , Diefenthal est moins bon que mon boucher, Marceau est à peine meilleure que ma boulangère, Serrault dors, le scénariste devrait être emprisonné et le producteur exilé.
en tout cas , un bien beau morceau d'anthologie nanardesque même pas drôle qui ferait passer Max Pécas pour Steven Spielberg.