LE SMITITIVI
Semaine du 29 au 4 avril 2003
La Planète des Singes (1967) (v.o) – samedi 29 mars, 0h45- Canal +
Face au consternant remake de
Tim Burton, il est impératif de redécouvrir que le film de
Franklin j. Schaffner est d’une perfection absolue malgré le passage des années.
La musique très avant-gardiste de
Jerry Goldsmith donne à ce film une tonalité incomparable et l’angoisse persiste jusqu’à cette fameuse révélation finale qui pourrait bien nous pendre au nez.
Sleepy Hollow – dimanche 30 mars, 20h55- France 2
Je trouve la réputation de
Tim Burton légèrement usurpée, ses films ne sont que des divertissements certes sympathiques mais dont l’intérêt reste relatif à l’exception de son sublime
Edward Scissorhands.
Sleppy Hollow peut donc se contenter d’une vision distraite mais néanmoins recommandable.
Orange Mécanique (v.o) - lundi 31 mars 0h25- Arte
Est-il nécessaire d’en parler. A voir d’urgence si ce n’est pas déjà fait.
La Poursuite Impitoyable - mardi 1er avril, 23h10- France 2
Le grand
Arthur Penn (
Little Big Man) signe ici un brûlot cinglant . Cette chasse à l’homme dans un Texas facho montre hélas que l’état de Mr
Georges Bush n’a pas beaucoup changé de mentalité depuis 1966. ajoutons
Brando+Redford+ Jane Fonda+ Robert Duvall = du casting qualité garantie.
Traffic (v.o) – mercredi 2 avril, 22h35 – Canal +
Les multiples facettes du circuit de la drogue superbement dépeintes par un
Soderbergh (très souvent) inspiré. Le réalisateur joue sur la plastique en donnant des codes couleurs à ses lieux ( jaune pour le Mexique, bleu pour les Usa) liant ainsi des destins croisés dans une fresque éblouissante supportée par
Benicio Del Toro extraordinaire et
Michael Douglas fidèle à lui-même.
24 Heures Chrono - mercredi 2 avril- Tf1
cette série tendue comme une corde de piano sera hélas coupée par la pub et en VF , mais elle fout tellement la trique que je vous autorise exceptionnellement à actionner la touche 1 de votre télécommande.
LE NANAR DE LA SEMAINE
Les Visiteurs 2 – mardi 1er avril – France 2
Jean marie poiré est sous coke, il filme avec 42 caméras, 25 tables de montages, le film est charcuté comme une rouelle de porc et à force de vouloir faire un montage cut les scènes comportent 168 plans, il ne sait plus où il en est dans l’espace et nous non plus. Les dialogues sont pitoyables, les effets spéciaux à chier, regarder ce film relève de l’exploit physique et mental. Si amateurs : prévoyez l’Efferalgan.