LE SMITITIVI
Semaine du 7 au 13 février 2004
-Sale semaine, pas grand-chose à se mettre sous la dent.
Spider-man- lundi 9, 21h00- Canal +
Ne boudons pas notre plaisir et avouons que
Sam Raimi sort gagnant de cette adaptation où beaucoup se seraient vautrés.
La genèse de Spider-man, soit la 1ère heure du film est excellente et les évolutions du super héros autour des buildings tout à fait convaincantes. Reste deux erreurs, le choix de la fadasse
Kirsten Dunst qui traverse le film sans éclat et le choix du Bouffon vert comme méchant qui nous horripile avec son costume stupide monté sur un surf volant du plus mauvais effet.
Spider-man reste donc un agréable divertissement malgré un potentiel sous exploité.
PAS VU MAIS A TESTER :
Un si doux visage (VO) – jeudi 12, 20h45-Arte
Parait-il un des meilleurs films d’
Otto Preminger avec le célébrissime Laura.
Histoire d’une passion dévorante peinte en noir.
A vous de voir mais en même temps c’est le Bachelor sur la 6 ou Bodyguard sur la 3, moi mon choix est fait.
LE NANAR DE LA SEMAINE :
Showgirls - lundi 9, 22h40- M6
Nomi, une bimbo plouc débarquée de sa campagne souhaite bouffer Las Vegas et s’y faire une place de danseuse. On est content pour elle mais devenir une gigoteuse de popotin pour spectateurs adipeux en chemise hawaïenne dans la ville paradis du Kitsch, ça nous semble pas très ambitieux alors on la suit mais de loin.
L’histoire est affligeante de platitude comme vous pouvez l’imaginer : la pauvre Nomi démarre comme gogo danseuse dans les bars adultes de la ville qui consomme autant d’électricité en un jour qu’un pays Africain en une année. Après avoir bien fait reluire les poteaux en fer des pistes à danseuses ainsi que ceux des clients lubriques (comme elle est bien carrossée, le réalisateur
Paul Verhoeven qu’on a connu plus inspiré, ne manquera pas au passage de nous montrer son cul et ses miches tendant ainsi vers un érotisme pour retraités de Miami Beach), la bimbo blonde va par je ne sais plus quelle astuce scénaristique trouver la place de ses rêves dans un spectacle de danse d’un grand casino. On plonge alors dans l’univers d’un ramassis de pétasses qui n’ont qu’un mot de vocabulaire :
Versace. Notre bimbo tente de faire son trou après s’être allègrement servi des siens mais c’est sans compter la méchante et jalouse brune jouée par Gina Gershon et sa bouche de joker qui fait tout pour lui barbouzer son nouveau job.
Ne se laissant pas faire, notre bimbo qui a du caractère la fera tomber dans l’escalier, et paf en béquille la méchante. C’est fort, y’a du suspense et de l’action.
La petite campagnarde et ses nouvelles copines de cheval devront dès lors éviter les pièges de la ville, comme les méchants monsieurs qui veulent les pilonner de force, afin d’accéder au rêve ultime : danser sur la piste comme des gazelles écervelées.
Paul Verhoeven a profité du tournage pour se taper
Elisabeth Berkley par tous les bouts oubliant dès lors qu’il avait un film à faire tant il ne se passe rien dans ce navet grandiose.
Ce qui aurait pu être une sale satyre sur l’attrait des paillettes devient finalement un film d’un réalisateur en plein démon de midi soucieux de porter à l’écran quelques fessiers de jeunes et fraîches idiotes. Un Flashdance humide au final.