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lundi 5 juillet 2004

CETTE TRES CHERE ENTREPRISE

Tous les matins nous sommes des millions à rejoindre nos plus ou moins grosses entreprises et tous les soirs nous rentrons chez nous avec le sentiment d’avoir travaillé non pas pour nous mais seulement pour elles. Pour beaucoup les quelques chiffres, en bas de la feuille reçue chaque fin de mois, ne suffisent plus à effacer les douleurs que l’entreprise leur inflige tout au long de l’année.
L’entreprise n’aime plus les employés qui ont des enfants car elle sait que l’enfant passera avant elle.
L’entreprise n’aime pas non plus les femmes qui n’ont pas eu d’enfants car inévitablement elles risquent d’en avoir.
L’entreprise n’aime plus les vieux qui lui ont pourtant donné tant de sueur car ils ne sont plus assez rentables et ne savent plus s’adapter.
L’entreprise aime bien les jeunes car ils ne sont pas encore trop chers et que pendant les premières années, ils fermeront leur gueule.
L’entreprise aime créer des changements de plannings à la dernière seconde, ça lui permet de déceler ceux qui sont prêts à laisser leur vie privée de coté pour mieux la servir.
L’entreprise n’aime pas les accents typés, ça risque de gêner les clients, cependant elle change d’avis si la tâche ne consiste pas à voir des clients et si cette dernière est fastidieuse et mal payée.
L’entreprise fait souvent semblant de prendre des nouvelles de son employé souffrant mais elle cherche seulement à savoir quand celui-ci reviendra.
L’entreprise fait souvent des promesses à ses employés qu’elle ne tient jamais par contre elle ne supporte pas que l’employé ne tienne pas les siennes.
L’entreprise aime imposer une pression infernale pour voir qui est capable de la supporter (et ainsi le féliciter et lui faire des promesses qu’elle ne tiendra pas).
L’entreprise ne félicite jamais, sauf si elle attend quelque chose en retour.

L’entreprise déteste et broie les gens. Comme le dit un psychiatre dans le documentaire « The Corporation » :
« Si l’entreprise était un être humain, elle serait le pire des psychopathes ».



PS : si votre entreprise n’a pas un ou plusieurs des symptômes décrits ci-dessus, restez-y, vous ne trouverez pas mieux ailleurs.