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mercredi 16 février 2005

L’OPTION PATES


Bon, c’est pas un secret, nous cherchons à déménager.
La nouveauté, c’est que nous allons déménager pour prendre une location avant même d’avoir vendu ; notre patience étant arrivée à ses limites. Cette option quoique déraisonnable semble toutefois plus satisfaisante que de finir dans la page des faits divers.

Ne me faites pas chier sur le sujet « mais financièrement comment vous allez faire ? », on l’a retourné sous toutes les coutures et en sommes arrivés à la fulgurante décision suivante :

L’option pâtes

En clair :
Financièrement ça le fera pas mais on s’en tape le coquillard, on préfère bouffer des pâtes pendant quelques mois mais au moins nous retrouverons notre moral, notre santé mentale, pti bonhomme retrouvera le sommeil et moi j’éviterais de finir alcoolique et serial killer.
Et puis c’est bon les pâtes, on peut en manger 365 jours sans jamais que la préparation soit la même et comme je suis un dieu de la cuisine (ben quoi ? si c’est vrai !), l’ampleur de la tâche ne m’effraye point.

Du coup, on visite, on visite, on évite les bouges et les quartiers de merde, quitte à retourner en location, autant se la péter bobos.
Seulement voilà (à dire avec le ton à la « Capital »), nous sommes devenus complètement paranos du bruit et guettons dans chaque appart la moindre couille de voisinage qui pourrait faire de ta vie l’enfer que nous vivons actuellement.

A cette adresse, superbe appartement, mais alors vraiment superbe, totalement rénové, grand séjour de 30m2 avec mezzanine et poutres apparentes.
La couille ?
Un ancien entrepôt divisé en deux appartements, un mur mitoyen sur toute la longueur de l’appart fait avec une pauvre cloison placo qui même si bien isolée ne résistera jamais aux beuglements de mes amis avinés en fin de repas. Ou à l’inverse, ne résistera pas au Home Cinema Dolby Prologic THX DTS triple Surround AC3 Digital de mes deux d’un potentiel voisin cinéphile et nocturne.
Donc non, exit le superbe limite loft rénové tout blanc.

A cette adresse, très bel ancien lui aussi rénové. Un peu petit mais plein de cachet.
La testicule ?
Une cloison dans une chambre mitoyenne qui sonne salement creux et immeubles en construction au dos de l’appart, deux ans de travaux minimum

Et à chaque appart, c’est la même chose. On reluque les sonnettes des voisins du dessous et du dessus afin de découvrir un cabinet car c’est plutôt pratique, personne le soir ni les week ends, on cogne les murs mitoyens pour déceler le truc en papier mâché etc…

L’idéal serait d’opter pour une maison, cependant les locations de maisons pour un budget raisonnable sont aussi rares à Nantes qu’un Super U au milieu du Sahel.
Nous avons bien visité celle-ci, a priori aucun problème de voisinage à l’horizon mais son loyer plutôt modeste cachait certainement un loup. Bingo, dès que tu rentrais, l’odeur de la maison ne laissait aucun doute sur le fait qu’elle était devenue une frangine de Bob L’éponge. Les traces de salpêtre dans les chambres achevaient de nous signaler que dans cette maison, le taux d’humidité était proche de la Guyane. En plus d’avoir les fringues qui puent, tu risques de croiser des mygales et des macaques dans ton salon. Très peu pour moi.

C’est effrayant, nous sommes devenus de vrais paranoïaques de l’habitat, des flippés du voisinage, des angoissés du collectif ;c’est à un tel point que cela en devient délirant.
Vous voyez quand je vous disais qu’il en allait de notre santé mentale, vous comprenez maintenant pourquoi nous avons choisi l’option pâtes