Google
 
Du poil sur le Web Du poil sur Alan Smithee
<body><script type="text/javascript"> function setAttributeOnload(object, attribute, val) { if(window.addEventListener) { window.addEventListener('load', function(){ object[attribute] = val; }, false); } else { window.attachEvent('onload', function(){ object[attribute] = val; }); } } </script> <div id="navbar-iframe-container"></div> <script type="text/javascript" src="https://apis.google.com/js/platform.js"></script> <script type="text/javascript"> gapi.load("gapi.iframes:gapi.iframes.style.bubble", function() { if (gapi.iframes && gapi.iframes.getContext) { gapi.iframes.getContext().openChild({ url: 'https://www.blogger.com/navbar.g?targetBlogID\x3d3383812\x26blogName\x3dTHE+ALAN+SMITHEE+PAGE\x26publishMode\x3dPUBLISH_MODE_BLOGSPOT\x26navbarType\x3dBLACK\x26layoutType\x3dCLASSIC\x26searchRoot\x3dhttps://alansmithee.blogspot.com/search\x26blogLocale\x3dfr_FR\x26v\x3d2\x26homepageUrl\x3dhttp://alansmithee.blogspot.com/\x26vt\x3d8419836695219507794', where: document.getElementById("navbar-iframe-container"), id: "navbar-iframe" }); } }); </script>
 
    

 

 

 

 

 

 

lundi 18 juillet 2005

LA GUERRE DES MONDES/WAR OF THE WORLDS



Autant que vous soyez prévenus, je suis un fan de Spielberg depuis toujours. Quand je parle de Spielberg, je parle de celui de Duel, Jaws, ou Close Encounter...pas celui de Jurassic Park, Hook ou de A.I.
Je suis donc allé voir la Guerre des Mondes avec une confiance absolue, poussé par des critiques dithyrambiques et persuadé d'un retour aux sources sans concessions.
Autant vous dire que déçu je fus.

(Attention, ça va spoiler grave)

Pour commencer, la présence de Tom Cruise me faisait chier mais bon, dès le début Spielberg en fait un gros con, beauf, infoutu de s'occuper d'autre chose que de lui-même et je me suis dit que l'idée était assez futée donc je me suis laissé aller, ça change de Tom sauveur du monde.
Par le talent de sa réalisation, Spielberg arrive à nous tenir en haleine sur les 20 premières minutes, la séquence de l'orage puis du tripode s'extirpant du sol étant effectivement assez bluffante mais dès lors ça se gâte.
J'ai ensuite assisté à une fuite éperdue sans queue ni tête où Cruise et sa famille font tout et n'importe quoi sans aucune logique de survie, suivant en réalité les envies d'un scénariste friand de construire des séquences à fort potentiel sans pourtant y arriver une seconde.
Au-delà du visuel du film et de ses effets sur lequel il n'y a rien à redire (encore que les petits paniers sous les tripodes sont d'un ridicule total), j'avoue avoir été perturbé par un nombre incalculable de stupidités scénaristiques indignes de Spielberg.

Aperçu :
-Toutes les voitures sont en panne, seul Cruise pige de suite que le problème vient du contacteur. Serait-il le seul mécano des USA ?
- Pourquoi est-ce que la petite fille découvre des centaines de corps flottant sur l'eau alors que nous avons vu que les lasers extra-terrestres pulvérisaient les humains en cendres ?
- Cruise s'énerve lorsquil découvre que son fils n'a rien emmené à manger, or ils sont dans la cuisine d'une maison abandonnée, il suffirait d'ouvrir le frigo !
- Lors de leur arrivée dans cette même maison, les lumières sont allumées, la porte ouverte, elle semble avoir été quittée en catastrophe par les beaux-parents or rien ne le justifie car rien ne semble être encore arrivé dans cette région.
- Lorsque l'avion s'écrase ; celui-ci explose un pâté de maison entier mais laisse intacte la voiture de Cruise et lui offre même un petit chemin pratique entre les gravats pour qu'il puisse partir peinard.
- Lors de la séquence du Ferry, des milliers de gens sont agglutinés dans l'artère principale de la ville, 3 tripodes déboulent pouvant faire un carton dantesque dans Main Street et pourtant rien !
- Alors que des milliers de gens fuient, pourquoi seul Cruise voit l'invitation de Tim Robbins à se réfugier dans sa cave ?
- Même s'il semble pété de la caisse, pourquoi tuer Tim Robbins ?
- Les extra terrestres doivent coloniser la terre entière mais ils prennent quand même le temps de fouiller et refouiller la cave où ils se sont cachés !
- lors du retour de Cruise à Boston, il retrouve sa famille, tout le monde est propre et bien habillé et sort sur le perron de la maison avec des grands sourires. Alors que le monde périssait, eux prenaient le thé pépère et pavoisaient gentiment ?

Rajoutons des épouvantables « Robbie, Robbie, fais pas ça, n'y va pas, Roooobie » ou « Rachel, je t'aime, je t'aime » « papa chante moi une chanson » etc.

Franchement, si Spielberg ne savait pas réaliser, nous aurions là un parfait nanar du dimanche soir.