LA MARSEILLAISEC'est étrange, j'ai beaucoup de mal avec les défaites sportives. Je suis une vraie éponge en sport, je rentre tout le temps à fond dans le truc et je vis les matches comme un dingo.
Du coup la moindre défaite dans une
compétition d'envergure comme ce soir me fout un cafard monstrueux.
Je ne comprends pas bien cette attitude car je ne suis pas le mec qui se la joue "
win", j'aurais plutôt un coté
loser mais rien à faire, dès qu'il y a un match décisif, la victoire est obligatoire pour mon pauvre petit cortex.
Ça prend parfois des proportions assez incroyables : j'avais pleuré en 82 lors de
France-Allemagne, pleuré encore en 86 (encore les teutons), pleuré à nouveau en 98 (cette fois de joie) et était fou furieux l'an dernier lors de la finale
France-Italie.
Étrange, j'aime que la France gagne en sport, j'aime cette liesse populaire qui s'ensuit, j'aime ce rassemblement temporaire mais chaleureux, j'aime entendre une Marseillaise reprise par 60.000 personnes, j'aime voir l'adversaire plier sous le bleu.... je déteste voire notre pays perdre.
Retenez bien ces lignes car si un jour vous me voyez sur une liste électorale, ne votez pas pour moi; je serais capable de devenir un petit
Hitler.
PS: vous avez vu, c'est symptomatique, il aura fallu cette défaite pour que je sorte de mon mutisme
bloguesque.