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mardi 18 mai 2004

JE HAIS LE BRICOLAGE

Le week end dernier, plutôt que de glander au soleil peinard à boire des bières, j’ai choisi de refaire le carrelage mural de ma salle de bains car les anciens carreaux commençaient à tomber de peur et le mur se transformait en Tchernobyl à chaque douche.
Autant vous dire que j’étais enchanté de me transformer en super bricol man et d’imiter le chantier de M6 d’autant que mes vieux lecteurs savent que c’est là où je suis champion du monde, (la séance de rattrapage peut se faire ici )
Pas fou, je m’étais entouré de mon précieux Christouf « la touffe », bricoleur émérite et gars viril et poilu, d’où son surnom qui lui offre une place de choix sur ce blog. Et oui, tout Padawan en bricolage à besoin d’un maître Jedi es chantier pour parfaire sa formation.
Bon, ben je dois avouer que c’est super chiant à faire les carreaux de faïence. Après avoir fait un fond bien propre au ponçage (c’est chiant de poncer), de saturer le fond avec une sous-couche (c’est chiant de peindre), de placer la colle à carrelage qui t’en fout plein les paluches, tu arrives à la pose des carreaux et des putain de ta mère de croisillons . Alors les croisillons au départ c’est sympa, ça te permet de mettre les carreaux bien d’équerre et d’éviter de transformer ton mur en tour de Pise mais c’est que ces cons de croisillons, ils se prennent dans la colle et le lendemain quand tu veux les virer avant de faire les joints, ils te chient dans les bottes, les cons.
Non non non, ils veulent rester au chaud entre les carreaux, ils veulent plus partir, ils restent comme des moules accrochées à leur rocher et te voilà avec un petit tournevis à tenter de les faire sauter tout en essayant de ne pas fêler un carreau.
Franchement je rêve, aujourd’hui alors que l’atome n’a plus de secret pour l’homme, que Hubble est capable de photographier un truc à petaouchnoque, personne n’a réussi à pondre un truc mieux que le croisillon et pas un pékin n’a inventé la carrelage qui ne fêle pas dès que tu lui dis bonjour d’un peu trop près, à croire que la bricole est à l’abri des avancées technologiques.
Bon malgré tout, nous sommes des pros et on a eu raison des croisillons de l’enfer et nous avons enchaînés joyeusement sur les joints (c’est chiant à faire les joints, enfin ça dépend lesquels).
Finalement, j’ai bossé comme un dingue (cad 20% pour moi, 80% pour la touffe mon arpette) et les pauses déjeuner se sont transformées en barbecue merguez et rosé à volonté, du truc viril de mecs de chantier quoi. Le problème avec les pauses déjeuner viriles mais correctes c’est que ça te rend u peu boudin au moment de la digestion et le chantier s’en ressent méchamment. Faut dire qu’aucun manuel de bricolage ne préconise de bosser avec 3 bières + 4 merguez + une cuisse de poulet Tandoori + des chips + de la salade + 1 litre de rosé dans le bide. (pour mon pote Géraldine , qui en fait s’appelle Etienne, doublez les quantités).

La satisfaction est qu’aujourd’hui je me trouve face à un mur carrelé propre comme un sou neuf et que je peux m’ébattre la bite à l’air sous la douche sans peur qu’un carreau vienne choir sur ma personne, chaque peine à sa récompense.

En fait, j’aime bien le bricolage …quand c’est fini.