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dimanche 27 février 2005

ON SE MARRE AUX CESARS



Depuis 30 ans, l’industrie du cinéma français tente de faire son show à l’américaine avec les Césars, 30 ans que le prétendu show ne décolle pas plus qu’une enclume. 30 ans que les animateurs de la soirée se cassent les dents à grands coups de vannes pour dérider une salle immuablement de marbre, 30 ans que des centaines d’intervenants tentent d’arracher des sourires aux convives statufiés mais rien à faire, peine perdue, la grande famille du cinéma n’est pas là pour passer une bonne soirée.
Salle bouffie d’orgueil et d’ego dont la majorité des invités ne se rendent à la cérémonie que pour se gausser de faire partie de l’industrie. Gratin blasé et nombriliste autant intéressé par le déroulement de l’événement qu’un cul de jatte par une paire de Nike.

Robert, lui, il travaille 8 heures par jour à mettre des conserves dans des cartons à une cadence infernale et est payé à coups de triques, alors Robert quand il est invité à une grande messe de son entreprise, on peut comprendre qu’il fasse la gueule sur son fauteuil avec son petit costume sorti de la naphtaline pour l’occasion. Robert par contre quand il vous regarde pendant votre grande messe annuelle, il ne comprend pas pourquoi vous faites la gueule alors que vous exercez un des plus beaux métiers du monde.
Alors à vous, gens du cinéma dont les métiers font rêver des milliers de spectateurs, montrez vous un peu plus dignes de votre profession et offrez au moins quelques sourires, ne serait ce que pour Robert sinon un jour il va se demander si ça vaut bien la peine de dépenser 8 euros dans un ticket pour engraisser des têtes de cons pareilles.



PS: pour un compte rendu succulent de la cérémonie des Césars en direct, allez chez Godspeed.
 
mardi 22 février 2005

LES CHOSES ENERVANTES
Ou comment s’énerver sur des futilités alors que certains meurent au Darfour.
-Post a deux tons-



Y’a des trucs dans la vie qui sont infaisables.
Gotlib disait qu’il fallait être un mutant pour replier une carte routière du premier coup et malheureusement d’autres éléments de la vie quotidienne nous rappellent notre triste condition d’être humain sans pouvoirs.
Et c’est justement parce que nous ne sommes pas des super héros qu’il faudrait que nos chers ingénieurs de la grande distribution se penchent sur les fait suivants :

Comment ouvrir une barquette de lardons sans que le plastique se barre en couille ?
Comment ouvrir une boite de sardines sans se benner de l’huile sur les paluches et avoir ensuite les doigts qui puent la Croisicaise ?
Pourquoi y’a-t-il toujours au fond des meilleurs yaourts un petit dôme bombé qui empêche de racler complètement le reste ?
Pourquoi est-ce que l’autocollant censé maintenir le paquet de riz ou de pâtes fermé ne fonctionne plus au bout de deux recollages ?
Pourquoi est ce que le Coca s’évente à la vitesse de l’éclair dans les bouteilles plastique alors qu’autrefois il tenait parfaitement le choc dans les bouteilles en verre d’1L ?
Pourquoi est ce que l’ampoule de la lumière du frigo claque toujours quelques mois après l’acquisition et que pour couronner le tout il faut être contorsionniste pour la changer ?
Comment nettoyer un clavier d’ordinateur ?

La liste n’est pas exhaustive, des centaines de trucs chiants comme ça nous agacent en permanence. Alors messieurs les ingénieurs avant de nous pondre du fromage en tube ou des oeufs en barres, tentez donc de vous faire les dents sur ces quelques problèmes qui, résolus, rendront notre vie d’occidentaux oisifs bien meilleure.
Nous continuerons alors à nous foutre des triperies du Darfour.
 
mercredi 16 février 2005

PLUS C'EST RICHE, PLUS C'EST CON



16 février 2005 - Entrée en vigueur du protocole de KyotoCe traité signé en 1997 entre en vigueur le 16 février. Il a pour but de diminuer les émissions de gaz à effet de serre. Les signataires s’étaient engagés à ramener le niveau d’émissions à moins 5,2 % par rapport à 1990. L’Union européenne devrait donc ramener ses émissions à 8 % d’ici 2012. En 2004, la Russie a ratifié le protocole s’engageant ainsi sur la voie du développement durable. Toutefois les Etats-Unis qui, à eux seuls, produisent plus de 25 % des gaz à effet de serre ont refusé de le signer. 122 pays représentant 44 % des émissions l’ont ratifié.

Applaudissons les Etats Unis pour cette superbe preuve d'altruisme !
 

L’OPTION PATES


Bon, c’est pas un secret, nous cherchons à déménager.
La nouveauté, c’est que nous allons déménager pour prendre une location avant même d’avoir vendu ; notre patience étant arrivée à ses limites. Cette option quoique déraisonnable semble toutefois plus satisfaisante que de finir dans la page des faits divers.

Ne me faites pas chier sur le sujet « mais financièrement comment vous allez faire ? », on l’a retourné sous toutes les coutures et en sommes arrivés à la fulgurante décision suivante :

L’option pâtes

En clair :
Financièrement ça le fera pas mais on s’en tape le coquillard, on préfère bouffer des pâtes pendant quelques mois mais au moins nous retrouverons notre moral, notre santé mentale, pti bonhomme retrouvera le sommeil et moi j’éviterais de finir alcoolique et serial killer.
Et puis c’est bon les pâtes, on peut en manger 365 jours sans jamais que la préparation soit la même et comme je suis un dieu de la cuisine (ben quoi ? si c’est vrai !), l’ampleur de la tâche ne m’effraye point.

Du coup, on visite, on visite, on évite les bouges et les quartiers de merde, quitte à retourner en location, autant se la péter bobos.
Seulement voilà (à dire avec le ton à la « Capital »), nous sommes devenus complètement paranos du bruit et guettons dans chaque appart la moindre couille de voisinage qui pourrait faire de ta vie l’enfer que nous vivons actuellement.

A cette adresse, superbe appartement, mais alors vraiment superbe, totalement rénové, grand séjour de 30m2 avec mezzanine et poutres apparentes.
La couille ?
Un ancien entrepôt divisé en deux appartements, un mur mitoyen sur toute la longueur de l’appart fait avec une pauvre cloison placo qui même si bien isolée ne résistera jamais aux beuglements de mes amis avinés en fin de repas. Ou à l’inverse, ne résistera pas au Home Cinema Dolby Prologic THX DTS triple Surround AC3 Digital de mes deux d’un potentiel voisin cinéphile et nocturne.
Donc non, exit le superbe limite loft rénové tout blanc.

A cette adresse, très bel ancien lui aussi rénové. Un peu petit mais plein de cachet.
La testicule ?
Une cloison dans une chambre mitoyenne qui sonne salement creux et immeubles en construction au dos de l’appart, deux ans de travaux minimum

Et à chaque appart, c’est la même chose. On reluque les sonnettes des voisins du dessous et du dessus afin de découvrir un cabinet car c’est plutôt pratique, personne le soir ni les week ends, on cogne les murs mitoyens pour déceler le truc en papier mâché etc…

L’idéal serait d’opter pour une maison, cependant les locations de maisons pour un budget raisonnable sont aussi rares à Nantes qu’un Super U au milieu du Sahel.
Nous avons bien visité celle-ci, a priori aucun problème de voisinage à l’horizon mais son loyer plutôt modeste cachait certainement un loup. Bingo, dès que tu rentrais, l’odeur de la maison ne laissait aucun doute sur le fait qu’elle était devenue une frangine de Bob L’éponge. Les traces de salpêtre dans les chambres achevaient de nous signaler que dans cette maison, le taux d’humidité était proche de la Guyane. En plus d’avoir les fringues qui puent, tu risques de croiser des mygales et des macaques dans ton salon. Très peu pour moi.

C’est effrayant, nous sommes devenus de vrais paranoïaques de l’habitat, des flippés du voisinage, des angoissés du collectif ;c’est à un tel point que cela en devient délirant.
Vous voyez quand je vous disais qu’il en allait de notre santé mentale, vous comprenez maintenant pourquoi nous avons choisi l’option pâtes
 
jeudi 10 février 2005

GROCON ATTITUDE

le con ne connait pas le rangement en bataille

 

ADRIEEEEEEEENNNNE !!!

A déguster avec de la musique :

The final bell
 
vendredi 4 février 2005

LE SMITITIVI


A weekly selection by Alan Smithee

Semaine du 5 au 11 février 2005

Les aficionados l’auront remarqué, le Smititivi avait disparu depuis quelques semaines.
Plusieurs raisons à ça. Un, je manque de temps et rédiger ce rendez vous hebdo en prend beaucoup. Deux, un manque d’envie dû à un moral très intermittent et trois, la qualité des programmes proposés étant tellement à chier que je n’ai pas envie de me forcer à chroniquer du passable, du moyen, du film sympa mais sans plus.
Cette semaine je rempile un coup mais je ne sais pas quel avenir aura le Smititivi, peut-être que je me contentais de seulement garder la rubrique « le nanar de la semaine » qui franchement est beaucoup plus jouissive à écrire que le reste ; comme quoi dire du mal reste toujours plus facile.
En tout cas, vos commentaires ou idées sur ce sujet sont les bienvenus.

Série Noire - lundi 7, 23h35- France 3
La diffusion de ce film est la raison principale du retour du Smititivi cette semaine.
Série noire est tout simplement un pur chef d’œuvre, un monument du film noir et sans conteste le meilleur des films d’Alain Corneau.
Chronique d’un loser enfermé dans une banlieue pourrie des années 70 qui par ses délires minables va s’empêtrer dans un dédale inextricable après un meurtre sordide.
Corneau filme une dure descente vers la folie et nous offre des scènes incroyables où les comédiens sont d’une perfection invraisemblable.
Dewaere est au sommet, mieux ; il côtoie les anges.

Quand Harry rencontre Sally – mardi 8, 22h40- France 2
Ça a beau être vu et revu, je n’arrive pas à oublier que j’avais adoré ce film à l’époque.
Cette bluette dont la fin ne fait aucun doute commence sérieusement à sentir les années 80 mais conserve toujours un charme indéniable tant le tandem Crystal /Ryan fonctionne à merveille, on ne peut s’empêcher de penser pendant le film : « mais putain, qu’est ce vous foutez, collez vous ensemble bon sang ». Une comédie sentimentale simple mais réussie.

La Planète Bleue- mercredi 9, 20H55- Canal +
Un film sur nos océans et leurs habitants. Amateurs extatiques de docus tendance National Geographic, c’est pour vous. C’est bleu, c’est calme, c’est hallucinant et c’est bien meilleur que du Besson.


LE NANAR DE LA SEMAINE :

La Planète des Singes – dimanche 6, 20h55- TF1
Tim Burton, le réalisateur le plus surestimé de sa génération cède aux tentations Hollywoodiennes et s’essaye au blockbuster plein de fric. Coup d’essai, foirage intégral.
Pour débuter le casting est affligeant, Mark Whalberg en héros est aussi crédible qu’une sardine dans un cassoulet, Helena Bonham Carter est absolument ridicule sous son masque de singe mais pas trop, reste Tim Roth qui s’en sort mais en même temps, lui, on ne le reconnaît pas du tout.
Je vous passe le scénario car tout le monde le connaît mais là où la première adaptation du roman nous collait une sourde angoisse devant cette planète où l’homme est une sous race , le film de Burton, lui, laisse place a un profond ennui devant un si grand vide scénaristique et d’idées novatrices.
Le film n’est qu’une course poursuite molle des genoux nous offrant un Marky Mark s’exhibant en haletant, et une Helena Bonham Carter qui tente de remuer le latex pour dire « regardez, même en guenon, je suis belle »
Tim Burton nous offre même un grand moment de nanardise lorsque nos héros s’enfuyant de leurs geôles sont poursuivis à travers les maisons du village, les habitants simiesques des dites maisons effrayés par la vue des humains dans leurs foyers nous offrent alors des réactions dignes des plus mauvais films de comédies.
Comme quoi n’est pas Franklin J Schaffner qui veut ; son film de 1968 restera toujours inégalé.

 
jeudi 3 février 2005

THE BEST AND ONLY MEDICINE AGAINST NOISE